La Marseillaise en grande difficulté

Le quotidien, né clandestinement en 1943, est en redressement judiciaire.

Vendredi, la SA Seilpca, la société éditrice de La Marseillaise, a été placé en redressement judiciaire, par le tribunal de commerce de Marseille.

″La crise économique, doublée d'une crise de la presse et d'une chute brutale de la publicité, nous contraint à cette démarche pour préserver la continuité de notre titre″ explique Jean-Louis Bousquet, pdg du quotidien de gauche, dans un communiqué.

″Fort de notre histoire de 70 ans, du dévouement de l'ensemble du personnel et de celui de nos lecteurs, nous avons la conviction que nous pouvons dominer cette épreuve, comme nous en avons dominé d'autres.″

Et le soutien ne s'est pas fait attendre. Suite à l'annonce de sa situation, jeudi, le Parti communiste français, PCF13, a appelé à la constitution d'un comité d'aide. De nombreux lecteurs ont également posté des messages d'encouragement sur Facebook.

Les difficultés du journal ne sont pas nouvelles. En juin, le Syndicat national des journalistes CGT avait lancé un appel à la direction pour la mise en place d'un plan de développement du titre.

Depuis 2012, une quarantaine d'employés ont été remerciés, dont en juillet dernier, le journaliste Philippe Pujol, lauréat du prix Albert-Londres en 2014.

Le quotidien emploie actuellement environ 210 personnes.

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