Philippe Hourdain, pdg de l'imprimerie nordiste HPC-Adlis, a découvert le 23 mai 2016 son entreprise avec une partie de la toiture effrondrée et l'atelier innondé. Trois mois plus tard, lors des travaux de réparation, un incident embrase le toit.
Aujourd'hui, tout va bien. Les machines d'impression ont été remplacées et le bâtiment réparé et même amélioré. Le chef d'entreprise, qui avait à l'époque refusé de mettre ses 45 salariés en chômage technique, revient sur ce qu'il a appris de ce double sinistre.
Maintenant le préventif d'abord
"C'est forcément traumatisant de voir son entreprise par terre... Mais c'est une bonne leçon : être au top de la sécurité a un coût, mais c'est de l'argent qui est rentabilisé."
Il poursuit : "Maintenant, nous sommes beaucoup plus dans le préventif. Par exemple, nous avons un contrat d'entretien de la toiture. Concernant les normes, avant, nous le faisions sérieusement, mais maintenant nous voulons être au top, à 110 % des normes. Nous avons notamment renforcé les protections des massicots, au niveau des flux électriques. "
Des bonnes relations indispensables en cas de problème
Mais la plus grande leçon est ailleurs. "Les salariés et moi-même avons le sentiment d'avoir été sauvé par la bonne volonté générale. Les relations avec tous les partenaires de l'entreprise - salariés, clients, assurances, fournisseurs, banque - sont une vraie richesse en cas de besoin. Un partenariat positif avec tout le monde est indispensable pour la vie d'une entreprise. C'est vraiment ce que je retiens."
