Corelio Printing foule la couverture de Run Magazine pour une pub Nike

Les lecteurs de Run Magazine seront surpris lorsqu'ils prendront leur revue en main. Le plus gros imprimeur de journaux belge et l'entreprise de finition Dekaplast ont réalisé une quatrième de couverture tactile.

L'imprimeur belge Corelio Printing du groupe Corelio a produit, pour son client éditeur Turbulences Presse, une réalisation spéciale pour Run Magazine de mars avril 2016. La couverture comprend un gaufrage, très discret à l'œil, mais immanquable au touché.

Pour l'annonceur Nike, l'éditeur basé à Clermont-Ferrand souhaitait faire ressortir, dans la publicité de quatrième de couverture, la photo d'une empreinte de basket avec un effet tactile.
Corellio Printing lui propose deux techniques : le vernis sélectif 3D et le gaufrage à sec.
C'est le gaufrage qui sera retenu. Outre le prix plus élevé du vernis, l'éditeur a préféré pour son édition de course à pied rester sur un effet naturel avec un papier brut et sobre sans ajout de matières pouvant s'apparenter au plastique.

Cette empreinte de chaussure est en relief.

"Nous n'avons pas eu le temps de faire des tests de couverture avant la validation des clients situés en France et en Angleterre. Les essais ont été faits directement dans le flux de la production," nous explique David Debras, responsable du développement commercial de Corellio Printing sur le marché français.

"Nous avons donc imprimé l'ensemble des couvertures chez nous, puis nous les avons envoyées à notre partenaire Dekaplast pour faire le timbrage à sec. La production a été arrêtée et des tests ont été réalisés sur quelques exemplaires afin de les envoyer aux différentes adresses. Puis les magazines ont été relier."

Ce gaufrage a été réalisé avec des plaques métalliques et sur deux niveaux de profondeur.

Le fichier de rendu donne déjà une bonne idée du résultat.

"Certaines personnes auraient aimé avoir un vernis autour de l'empreinte de la chaussure pour la faire davantage ressortir. Mais l'agence souhaitait que cela reste naturel. Et finalement elle a eu raison : ce qui surprend dans ce magazine, c'est justement que l'on ne voit rien, c'est seulement lorsqu'on l'a en main, que l'on sent l'empreinte de la chaussure."

La principale difficulté de cette réalisation aura finalement été de tenir les délais. Elle a demandé au total cinq jours supplémentaires par rapport à la production normale, mais aurait pu être executée plus rapidement si les tests avaient été traités en-dehors de la production.

Et petit détail : "Quand un éditeur vend une dernière de couverture avec un timbrage à sec, d'office la troisième de couverture est prise par ce même annonceur ! Les deux côtés de la couverture sont impactés par le timbrage. C'est une erreur à ne pas commettre !"

La troisième de couverture laisse bien apparaitre l'empreinte de la basket.

Pour cette réalisation, heureusement éditeur et imprimeur ont pensé au foulage !

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