Turbulences à l'imprimerie Léonce Deprez (62)

L'imprimerie est en période d'observation pour six mois.

Après le groupe Tilinvest, l'imprimerie stéphanoise Loire Offest Titoulet, le Breton Edicolor ou l'imprimerie Roto Garonne (pour qui tout va bien désormais), c'est un autre grand nom de l'imprimerie française qui se retrouve en difficulté en ce premier semestre. L'imprimerie rotativiste Léonce Deprez a été placée le 26 juin en redressement judiciaire par le tribunal de Commerce d'Arras avec une période d'observation de six mois.

L'entreprise familiale a été créée en 1922 par Léonce Deprez et est aujourd'hui dirigée par son fils, Léonce-Michel, directeur général, et son petit-fils, Léonce Antoine, président. Le groupe spécialisé dans les petits et moyens tirages emploie 130 personnes et réalise environ 30 millions d'euros de chiffres d'affaires. Il compte deux sites de production dans le Pas-de-Calais, l'un à Ruitz, dédié au façonnage, et le second à Wancourt, pour l'impression.

Ces derniers mois, le groupe a multiplié les investissements. En avril dernier, l'imprimerie a nommé un nouveau directeur industriel, Christophe Fajardy, pour accompagner l'imprimerie "dans l'ère de l'industrie 4.0" initiée il y a plus d'un an par son directeur général.

Et le groupe a récemment investi dans un nouveau dérouleur sur la rotative Manroland Rotoman 16 pages, rotative installée en décembre 2017 (lire Une nouvelle rotative à l'Imprimerie Léonce Deprez). Ce nouveau dérouleur permet d'accélérer la vitesse de calage, l'un des points forts de l'imprimerie. Trois autres rotatives et des presses feuille constituent le parc impression du groupe.

Espérons que les fournisseurs et clients continuent à soutenir cette belle entreprise française et qu'elle puisse souffler ses 100 ans d'existence...

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