UPM a choisi le repreneur de la papeterie Chapelle Darblay

Le projet prévoit 450 millions d'euros d'investissement et l'emploi de 250 personnes.

Deux ans après sa mise en vente et un an après l'arrêt de sa production, l'usine à papier journal recyclé de Chapelle Darblay a enfin un repreneur. Le Finlandais UPM a annoncé vendredi avoir signé un accord de vente de sa papeterie située à Grand-Couronne en Seine-Maritime à un consortium de deux partenaires Samfi et Paprec France au détriment de Veolia et de Fibre Excellence.

Basé en Normandie, Samfi qui emploie 3000 personnes est spécialisé notamment dans les transports et la logistique, les énergies renouvelables, de l'hydrogène et des affichages publicitaires. Avec ses 12 500 salariés, Paprec France, installé à La Courneuve, collecte et recycle 12 millions de tonnes de matières par an.

"La vente de Chapelle Darblay est une vente d'actifs, et aucun personnel ne sera transféré" précise le groupe UPM. Samfi et Paprec prévoient 450 millions d'euros d'investissement et l'emploi de 250 personnes.

Le duo d'industriels compte transformer l'usine de recyclage en "plateforme d'approvisionnement en énergie verte et de production de matières premières issues du recyclage".

Le nouveau site comprendra une usine de tri et de conditionnement de papiers et plastiques, une unité de production d'électricité à partir de biomasse et une unité de production d'hydrogène renouvelable.

Le groupe de gestion de l'eau, des déchets et de l'énergie français Veolia, en partenariat avec le producteur français de pâte à papier marchande Fibre Excellence, s'était officiellement positionné pour reprendre le site la veille de cette annonce. Avec 120 millions d'euros d'investissement et 250 emplois, les deux groupes souhaitaient fabriquer 400 000 tonnes de carton d'emballage, à partir de papier et carton collectés en France et installer une chaudière de cogénération biomasse alimentée par des déchets organiques pour générer l'énergie nécessaire à la production.

Plus d'articles sur le thème