Il y a un mois Sego, l'un des leaders de l'impression de la presse magazine et de publicité en France, demandait le placement en redressement judiciaire de la plus importante société du groupe, l'imprimerie Sego, qui compte 210 employés.
Finalement, ce ne sont pas une mais trois entités sur les huit que composent le groupe Sego qui sont en redressement judiciaire : l'imprimerie Sego (210 employés) spécialisée dans l'offset rotative, mais aussi Sira (18 employés) spécialisée en offset feuille et Plifac (44 salariés) spécialisée dans le façonnage et le brochage. Ces trois filiales sont situées à Taverny dans le Val-d'Oise
Mais il se pourrait que Sira et Plifac quittent prochainement Sego : avant leur mise en redressement judiciaire, leur société-mère avait décidé de se séparer de ces deux entreprises.
Le groupe Sego, qui a réalisé l'an passé 39,1 millions d'euros de chiffre d'affaires, cumule les pertes depuis 2011. La vente de ses deux entités les moins rentables doit lui permettre de retrouver une situation financièrement plus saine.
Plifac, avec un chiffre d'affaires de 2,6 millions d'euros, affiche actuellement un déficit de 518 000 euros.
Et, d'après Le Parisien, l'entreprise pourrait déjà avoir trouvé son nouveau propriétaire : Omar El Khattabi, PDG notamment d'Alliance routage située à Tremblay-en-France en Seine-Saint-Denis et de Fast Brochage à Lizy-sur-Ourcq en Seine-et-Marne, serait intéressé par la reprise de Plifac.
Il envisagerait de rester sur le site de Taverny et de développer "d'autres procédés de fabrication" en gardant 27 salariés sur les 44.
Concernant la société Sira, deux repreneurs au moins se seraient manifestés.
Le tribunal de Commerce de Pontoise doit rendre une décision pour ces deux sociétés dans les jours à venir.
Quant à l'imprimerie Sego, le prochain rendez-vous avec le tribunal est fixé au mois de mai.
