L'imprimerie Atlantique Offset (17) s'équipe en H-UV de Komori

L'atelier de l'imprimerie Atlantique Offset.

Pour l'imprimerie familiale charentaise, cette nouvelle technologie à séchage immédiat a été très facile à prendre en main.

En fin d'année, l'imprimerie Atlantique Offset située à La Tremblade en Charente-Maritime s'est équipée d'une nouvelle presse offset, une Komori Lithrone G37 4 couleurs H-UV, et d'un nouveau CTP Agfa, un Avalon N8.
Dirigée par la 4e et 5e génération du fondateur, cette imprimerie fondée en 1891 compte neuf personnes et affiche un chiffre d'affaires de 1,13 million d'euros.

La presse H-UV de Komori de 37 pouces (64 x 94 cm) remplace une presse du même constructeur en 5 couleurs et 29 pouces (53 x 75) âgée de cinq ans. La G37 est entrée en production en décembre dernier.

Qualité et réactivité

"L'avantage de cette machine est que le séchage est immédiat. Nous façonnons aussitôt. Nous gagnons donc beaucoup de temps et pouvons livrer très très vite, souligne Rémi Gaudin, directeur général et arrière-arrière-petit-fils du fondateur. Elle apporte une grande qualité - aucun risque de maculage - tout en permettant un délai très court."

De toutes petites habitudes à prendre avec le H-UV

Et la prise en main de cette nouvelle technologie de séchage immédiat a été facile.

"Le H-UV reste similaire à l'offset traditionnel. Ce sont juste de petits détails, de petites habitudes de travail qu'il faut prendre, mais rien de compliqué."

Par exemple ? "Contrairement à l'offset traditionnel, il faut beaucoup jouer avec les températures internes de la machine. Ce sont des groupes réfrigérés et il faut régler la température des rouleaux suivant leur chauffe."

Une homogénéisation du parc machine

Reçu en septembre, le CTP Avalon d'Agfa en 8 poses accompagne l'agrandissement du format de la machine d'impression remplaçant un Avalon 4 poses.

Ce changement de taille de la presse et du CTP permet d'unifier le parc d'impression avec les machines de finition et d'augmenter la productivité et la compétitivité de l'entreprise. "Nous sommes équipés d'une grosse encarteuse piqueuse. Donc, maintenant, nous proposons des cahiers de 16 au lieu de 8 en A4", explique Rémi Gaudin.

Et avec cet investissement, le chef d'entreprise a également tout un nouveau champ de supports (papiers de création, plastiques, etc) à tester et développer, qu'il se laisse le temps d'exploiter.

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