Les salariés de Loire Offset Titoulet (42) quittent l'imprimerie mais restent mobilisés

© Cédric Mialon

Rendez-vous à Bercy, contact avec un potentiel repreneur, actions devant les prud'hommes... La fin de l'occupation ne signifie pas la fin de la mobilisation pour améliorer les conditions de départ ou redémarrer l'usine.

Malgré la liquidation judiciaire de l'imprimerie prononcée le 20 mars dernier, le piquet de grève de l'entreprise d'impression située à La Talaudière près de Saint-Étienne n'avait pas été levé.
Loire Offset Titoulet était occupée par une partie de 133 employés depuis le 8 mars. Et après plus de trois mois d'occupation et la réception des premières lettres de licenciement, ils ont décidé de quitter les lieux à la veille d'un rendez-vous qu'ils demandaient depuis longtemps.

Une délégation de salariés a enfin obtenu un rendez-vous avec le ministère de l'Économie et des Finances. Huit représentants du personnel se sont rendu la semaine dernière à Paris afin d'obtenir des primes supra légales.

Le délégué du ministre s'est engagé à demander au préfet de la Loire de reprendre contact avec l'un des candidats à la reprise de l'entreprise lors du premier redressement judiciaire de 2016, a indiqué Pascal Chomat, délégué titulaire du Comité social économique de l'entreprise au journal Le Progrès. Quant aux primes de départ, l'État va voir s'il est possible de les améliorer.

Et selon France 3 Région, les représentants des salariés de Loire Offset Titoulet ont annoncé la saisine du parquet au sujet de la gestion de l'entreprise par ses anciens dirigeants. Et plusieurs procédures individuelles ont également été engagées devant le Conseil des prud'hommes de Saint-Étienne.

Et le 10 juillet prochain, une page importante de l'entreprise sera tournée avec la vente aux enchères des équipements de l'imprimerie.

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