SharePrint (54), une imprimerie spécialisée dans les supports spéciaux

L'imprimeur a perfectionné son parc numérique et peut désormais passer des supports jusqu'à 610 microns.

SharePrint, basée à Maxeville près de Nancy en Meurthe-et-Moselle, s'est spécialisée dans l'impression sur supports spéciaux : polypro, PVC, PET... Elle imprime sur ces matériaux réputés difficiles principalement pour le secteur du packaging.

L'imprimerie qui emploie 34 personnes et réalise près de 4 millions d'euros de chiffre d'affaires s'est équipée en offset UV d'Heidelbeg dès 2006. Aujourd'hui l'entreprise toujours axée sur l'innovation imprime avec une presse offset UV Speedmaster XL 6 couleurs plus vernis. Et pour l'impression sur supports difficiles en numérique, elle s'est dotée de la première Kodak Nexpress ZX installée en France.

Des cartons et supports synthétiques épais en numérique

Mise en place en novembre 2016, cette presse numérique bénéficie des toutes nouvelles capacités de supports d'impression. Disponibles aujourd'hui sur les nouvelles presses ou grâce à l'installation d'un kit spécial, ces nouvelles possibilités permettent l'impression sur des supports plus épais en carton et en plastique (lire Un kit pour imprimer sur d'autres supports avec la Kodak Nexpress).

La Kodak Nexpress ZX gère les supports carton jusqu'à une épaisseur de 610 microns et des supports synthétiques jusqu'à 350 mm d'épaisseur selon le constructeur américain.
"Nous aurions bien voulu atteindre les 500 microns en PVC du fait de notre activité offset UV. Mais nous avons validé, de notre côté, 400 microns en passage automatique recto verso, affirme Philippe Colin, président de l'imprimerie. Et pour les cartes graphiques, nous pouvons aller en automatique jusqu'à 540 microns d'épaisseur et en manuelle jusqu'à 610."

La gâche, le gros avantage du numérique sur supports spéciaux

Et côté impression, c'est "nickel !" Nous avons mis en place des profils calés sur l'offset et nous avons des résultats excellents. Nous faisons d'ailleurs parfois de l'épreuvage sur Kodak pour aller ensuite sur la presse Heidelberg."

L'imprimeur explique : "Cela nous permet de traiter toutes les petites commandes en numérique plutôt qu'en offset. Le gros gain du numérique pour nous, c'est la gâche : les cartons graphiques et les supports plastiques sont des matières plus coûteuses que le papier."

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